Lorsque le web est né, il avait avant tout pour objectif de permettre des échanges d’informations entre universitaires. Les technologies disponibles à l’époque permettaient d’afficher du texte et des liens hypertextes afin de relier plusieurs pages web entre elles. Difficile d’imaginer que ce formidable outil collaboratif qu’est le web aujourd’hui a pu être aussi limité à ses débuts. Essayons de comprendre comment le web est passé d’un système de partage d’informations simples à l’outil que nous connaissons.
L’avènement du web 2.0
Le tournant a eu lieu avec l’apparition du web 2.0. Au début des années 2000, de nouvelles technologies ont fait leur apparition. XHTML, CSS, Ajax, architecture REST, services web, XML, standards de navigation, systèmes de plugins sont autant de progrès qui ont permis d’introduire de l’interactivité dans les sites web.
Avant le web 2.0, la communication n’était possible que dans un sens. Des auteurs de contenu publiaient des pages web qui pouvaient être consultées par les internautes. L’interaction s’arrêtait là. Grâce aux nouvelles technologies, les internautes peuvent désormais eux aussi publier des informations de façon bien moins complexe.
Les premiers blogs apparaissent alors. Des auteurs publient régulièrement des informations sur différents sujets, et les internautes ont la possibilité d’ajouter des commentaires. Pour la première fois, une véritable interaction se crée entre les internautes.
Un nouveau bond technologique
Avec le développement de l’utilisation du web, de nouveaux outils voient le jour. Des frameworks de développement font leur apparition dans les différents langages de programmation web (PHP, Java) et aident les développeurs à créer de nouvelles applications de façon plus rapide et plus efficace. Des outils « clés en main », comme WordPress par exemple permettent de plus en plus à des internautes non techniciens de créer leurs blogs ou leurs sites web.
Parallèlement à la multiplication des outils, les technologies liées au traitement et à la transmission de l’information évoluent également. Les performances des ordinateurs augmentent sans cesse, les débits proposés par les fournisseurs d’accès à Internet ne cessent de croître et l’arrivée de la fibre optique et de la 4G pour les réseaux mobiles les améliorent encore.
La démocratisation des outils collaboratifs
Désormais, beaucoup d’application et d’outils collaboratifs sont 100% en ligne. Des applications de plus en plus complexes et complètes sont accessibles sans aucune installation sur l’ordinateur de l’utilisateur. Les liaisons haut débit ou très haut débit accessibles à la plupart des utilisateurs permettent l’échange rapide de grandes quantités de données entre un appareil (ordinateur, tablette, smartphone…) et les serveurs hébergeant l’application, rendant leur utilisation nomade particulièrement facile.
La suite bureautique de Google propose par exemple un ensemble complet d’outils en ligne (traitement de texte, tableur, générateur de présentation, sauvegarde et partage des documents…), utilisables aussi facilement que s’ils étaient installés sur l’ordinateur. Les modules et les différents outils sont centralisés et accessibles via le web, de n’importe où. Il existe des applications de toutes sortes, y compris pour la gestion des données produits d’un catalogue, comme la solution PIM/DAM et Preview : Interactiv’ Database qui donne la possibilité de créer, d’enrichir et de modifier tous types d’informations Produits (Prix, caractéristiques, visuels, argumentaires commerciaux, fiches techniques…) dans le but de les diffuser rapidement sur le web et/ou le Print.