La technologie qui nous entoure se développe chaque jour à un rythme rapide, parfois incontrôlable. Les appareils électroniques sont de plus en plus petits et de plus en plus intelligents, et cela s’applique aussi aux cigarettes électroniques. Question : le vapotage intelligent, c’est pour bientôt ? Peut-être, en attendant, ça évolue…
Bienvenue à l’ère du « smart vaping » !
Depuis 2003, date à laquelle la cigarette électronique que l’on connait encore aujourd’hui a été inventée par le pharmacien chinois Hon Lik, l’industrie de la clope electronique a évolué pour devenir un marché de plusieurs milliards de dollars. Cela a ensuite conduit la tendance du vapotage à s’accélérer pour devenir une activité prospère et technologiquement exigeante, dans laquelle les entreprises se font constamment concurrence pour mettre sur le marché les produits les plus avancés possibles.
Comme les géants du tabac continuent de s’intéresser à l’industrie du vapotage, les investissements dans la conception et la fabrication de nouveaux modèles d’e-cigarettes ont augmenté de manière significative, ce qui a entraîné une sorte de poussée d’expansion technologique. Cette technologie va des capacités des écrans tactiles et des circuits imprimés miniatures, au Geofencing Bluetooth qui vise à lutter contre l’utilisation des appareils par des mineurs. Nous entrons de plain-pied dans l’ère du smart vaping, ou vapotage intelligent.
L’évolution des cigarettes électroniques
A ce jour, les cigarettes électroniques sont passées par trois grandes étapes. La première est en 2003, lorsque, comme mentionné, Hon Lik a inventé un gadget ressemblant à une cigarette classique. Ces appareils élégants comprenaient également des « clearomizers » faciles à utiliser, dotés de batteries d’une courte durée de vie et d’options de goût limitées. Ces premiers modèles d’e-cigarettes n’ont finalement pas pu pénétrer le marché aussi bien que prévu.
La deuxième génération a suivi rapidement et a catapulté l’industrie dans une révolution qui a pris une ampleur mondiale. Les magasins de cigarettes électroniques (physiques et en ligne) et les distributeurs ont poussé comme des champignons. Cette génération a vu le développement et la vente de kits d’e-cigarettes sous forme de stylos et de dispositifs à piles amovibles, associés à des modes de sortie innovants qui ont amélioré l’expérience de l’utilisateur, offrant des sensations plus personnalisées. La gamme de saveurs des e-liquides s’est également développée.
La troisième génération prend en compte le désir de personnalisation de chaque vapoteur. Cela a conduit à l’apparition d’atomiseurs reconstruisables, de kits de « pods » et de « mods », ainsi qu’à l’inclusion de fonctionnalités avancées, qui ont permis d’accroître l’efficacité et les performances des appareils. Tout cela est dû à l’inclusion croissante des PCB (polychlorobiphényles), qui donnent accès à des fonctions avancées, telles que la sécurité et le contrôle de la température, qui prolongent naturellement la durée de vie de la cigarette électronique.
Le futur des e-cigarettes
Au fil des ans, il y a eu des modèles avec haut-parleur Bluetooth intégré, des kits de vape qui sont livrés avec des applications mobiles pour synchroniser et suivre vos données de vapotage, et même la première cigarette électronique sous forme de montre-bracelet au monde. Cela signifie une montée en flèche de la technologie de ce qui n’était autrefois qu’une alternative moins nocive au tabagisme. En outre, le terme « smart vaping » (probablement influencé par l’expression « smartphone ») montre que les cerveaux qui se cachent derrière l’industrie du vapotage ont mis au point des appareils dotés de technologies que l’on pourrait qualifier de révolutionnaires.
Les experts prédisent que, tôt ou tard, les cigarettes électroniques rivaliseront avec les smartphones, voire s’y intégreront. Plus récemment, JUUL, qui reste le fabricant le plus connu dans ce domaine, a dévoilé un kit pod compatible avec le Bluetooth, le C1. Ce dispositif intègre la technologie « Geofencing » qui empêche l’activation du kit dans les écoles et les zones publiques, tout en exigeant une authentification de l’utilisateur pour le déverrouiller et le mettre en marche.
En plus de la technologie de Geofencing, l’appareil exige également que les utilisateurs soumettent une photo pour vérifier leur âge. Dan Thomson, de JUUL, a été catégorique : « L’objectif de la conception de ce produit n’était pas de collecter des données en soi, mais de pouvoir en fournir aux clients ». La société précise également qu’elle n’a pas l’intention de vendre ces données à des tiers.