Les ventes de téléviseurs ont drastiquement diminué ces dernières années au profit d’autres supports. Pourtant, les raisons de ce recul ne sont pas uniquement liées à une concurrence technologique farouche.
Le déclin après l’âge d’or
Tout empire après avoir atteint le sommet subit une chute vertigineuse. Si la métaphore est exagérée, elle sied fort bien à la situation du marché des téléviseurs. Après un pic d’activité faramineux au début des années 2000 pour atteindre des chiffres records en 2010 avec 10 millions de ventes en France, le secteur a naturellement ralenti sa course folle. De cette baisse naturelle est née une importante carence dont l’année 2017 a été le porte-étendard, avec moins de 5 millions d’unités vendues, soit moitié moins que les chiffres dorés d’il y a 7 ans. Si la baisse n’est pas tragique, notamment avec une année 2018 épaulée par la coupe du monde, l’interrogation demeure quant à la difficulté de vendre et d’inverser la courbe sur le long terme.
Un pouvoir d’achat exsangue
La France et sa population ont subi des bouleversements sociétaux progressifs qui ont touché directement la richesse de tout un chacun. Le passage aux écrans plats, puis au « full HD », ainsi qu’à la technologie 4K intégrale, obligent les constructeurs à afficher des prix moyens aux alentours de 500 euros pour un écran de moyenne gamme. Malgré des promotions et des remises aux pourcentages alléchants par les enseignes, les français affichent des priorités qui dépassent le cadre télévisuel. Avec un marché du cinéma de plus en plus onéreux, plus de 10 euros la place dans les grandes villes, la culture de l’écran est privilégiée uniquement dans les salles obscures ou devant sa télé: l’aller-retour n’est pas automatique.
Une concurrence rude
Depuis plus de 10 ans, internet a frappé fort l’industrie télévisuelle en développant ses propres réseaux de divertissement via d’autres écrans : les ordinateurs et smartphones. Que cela soit chez soi ou en déplacement, une majorité des français consomment des programmes indépendants, parfois liés au service public, mais souvent liés à d’autres services de « streaming ». Youtube peut se targuer d’être aujourd’hui leader dans la diffusion de contenus tout aussi diversifiés que les chaînes classiques. Un important concurrent s’est alors joint à la bataille : Netflix. Disponible sur smartphones, tablettes et ordinateurs, la plateforme évince la télé avec ses exclusivités et programmes connus.
Un public en constante mutation
D’un point de vue sociétal, la baisse des ventes d’écrans pourrait provenir d’un vent de changement. Les contenus ne séduisent plus les spectateurs, qui se sentent nostalgiques, insultés, ennuyés etc. La télévision est devenue un support pour cinéphiles qui veulent profiter uniquement de leurs blu-ray, sauf quand ils préfèrent jeter leur dévolu sur des vidéo-projecteurs comme le Canon XEED WUX6010 (Plus de détails sur le site Focuslight. Ou bien faudrait-il chercher du côté des joueurs ? Étant le loisir le plus lucratif au monde, les jeux-vidéo populaires tels que l’actuel Fortnite se dispensent d’écrans pour être joués sur ordinateurs. Au-delà d’un changement de consommateurs, le support télévisuel ne souffrirait-il pas d’une monotonie au niveau de son contenu mettant en péril son attractivité ?
Un futur impossible à prévoir ?
Malgré les incertitudes, le futur du marché des téléviseurs garde un cap qui n’est pas encore à déplorer. Peut-être que la France est devenue suréquipée et que peu de ménages ne nécessitent d’écrans ? Beaucoup de consommateurs apprécient de regarder des films sur téléviseur, et même Netflix ou Youtube peuvent se décliner sur ce support, avec certains écrans « smart tv » qui disposent des boutons affiliés pour contenter le consommateur moderne. Si les bouffées d’air frais proviendront souvent à l’avenir grâce aux évènements sportifs planétaires, ne serait-il pas temps pour la télévision de se renouveler pour attirer le client las des écrans ?
L’année 2019 sera éloquente pour analyser le futur du marché des téléviseurs. Et vous, avez-vous un écran à la maison ?